Peut-on choisir le sexe de son bébé ?

By Unknown - juillet 11, 2017



Choisir le sexe de son futur bébé, ne semble plus être une fiction… Plusieurs spécialistes de par le monde confirment que certaines "méthodes" peuvent influer sur le sexe du prochain bambin… Info ou intox ?
Dans une époque machiste et assez lointaine, c’était à la femme seule qu’incombe la "responsabilité" de mettre au monde un enfant de sexe mâle ou femelle. Aux yeux du commun des mortels, la naissance d’un garçon ou d’une fille est plutôt une question de destin. Quant aux fatalistes, ils "laissaient" ce choix aux bons soins de la volonté du Créateur… Mais autres temps, autres mœurs : aujourd’hui on tente de forcer le destin ! Avec l’évolution de la science, certains couples choisiraient à la carte et à leur grand dam, de donner naissance à des filles ou bien à des garçons programmés à l’avance selon leurs desiderata ! Aujourd’hui, grand nombre de «recettes» circulent de bouche à oreilles pour tenter de choisir le sexe du bébé. Du brin de lavande sous l’oreiller au calcul chinois et du menu salé pour avoir des garçons au sucré pour des filles…les tentatives pour essayer d’influer sur le sexe du bébé ne manquent pas !

Au bout de la fourchette !
D’après les scientifiques, il est aujourd’hui possible de choisir le sexe de son enfant en modifiant son alimentation ! Le contenu des menus aurait une influence sur le sexe du futur bébé. En 1977, une étude française basée sur le régime alimentaire des mères, baptisée  "régime Stolkowski", a eu un taux de réussite de 77,6%. En effet, sur 58 femmes qui ont suivi ce régime, 45 d’entre elles ont eu un enfant du sexe désiré. Les mères de garçons ont privilégié une large variété d’aliments incluant du potassium, du calcium et des vitamines C, E et B12. Les chercheurs ont aussi pu mettre en évidence la forte corrélation entre la consommation de céréales et la naissance de garçons. Pour les mères des filles, elles ont eu une alimentation riche en calcium, en magnésium et pauvre en sel. Ce régime strict et relativement contraignant, doit être appliqué à la lettre et doit être commencé au moins deux mois et demi avant la conception. Selon différentes études, cette méthode serait sûre à près de 80 %. L’hypothèse est que l’alimentation des futurs parents influencerait le tri des spermatozoïdes porteurs du chromosome X ou Y. Selon une enquête anglaise, il y aurait un petit déclin de la naissance des sexes masculins. Cette baisse, est considérée comme la conséquence d’une exposition à des toxiques et aux œœstrogènes liée à l’évolution des aliments.

Crédulité !
Autrefois, on pensait que le testicule droit engendrait les garçons et le gauche, les filles. On croyait aussi que la pleine lune favoriserait les filles, et le croissant de lune les garçons ! Il y a aussi le calendrier chinois qui déterminerait le sexe de l’enfant en fonction de l’âge de la future maman et du mois de la conception. L’efficacité de toutes ces méthodes n’a jamais été scientifiquement démontrée ! Mme H.C. 41, a quatre filles. Elle a essayé toutes les recettes de grand-mère et toutes les méthodes que lui prescrivait l’entourage pour mettre au monde un garçon. Mais en vain… "Autrefois,  la naissance  d’une fille était  comme une sorte de malédiction. L’évolution des mentalités et des mœurs n’a rien changé à ce constat !! Les filles ne sont toujours pas les bienvenues. A la naissance de ma fille aînée, je voyais déjà la déception dans le regard de mon époux et de mes beaux-parents. Mais comme elle était le premier enfant, on l’a très vite adoptée. Deux ans après, j’ai mis au monde ma deuxième fille. Là, ma belle mère s’est mise carrément à pleurer. Elle m’a dit de ne plus avoir de copulation…"hasardeuse" et que désormais, je devais "faire des efforts" pour mettre au monde un garçon…héritier de la famille ! Comme si j’étais responsable de cette "conception" !! Bref, elle a dit à son fils de ne "s’accoupler" qu’en se penchant sur son côté droit, m’a dit de ne plus manger de sucrerie, de me contenter des menus très salés, piquants et épicés… Nous avons suivi toutes ses instructions à la lettre, parce qu’en réalité, je voulais aussi avoir un garçon. Mais j’ai encore eu une troisième fille ! Le médecin nous a dit que le régime aurait dû se faire de manière beaucoup plus étudiée, que mon mari aurait dû s’y mettre aussi et que certains aliments que j’ai pris ont faussé la donne ! Après cette troisième naissance, j’ai presque perdu espoir d’avoir un garçon. Mais il y a deux ans, toutes mes copines ont essayé la méthode du calcul chinois. Elles m’ont dit que selon ma date de naissance, si je tombais enceinte en juillet 2007, le bébé sera sûrement un garçon.  J’ai encore tenté le coup. Mais j’ai encore eu une fille ! La quatrième ! Depuis que j’ai fais l’échographie Doppler et que j’ai su que c’était encore une fille, je pleurais jour et nuit. Après la naissance de ma benjamine, j’ai même refusé de l’allaiter. J’allais partir aux USA pour une insémination in-vitro. Mais j’ai fini par laisser tomber et je me suis pliée à la volonté de Dieu…"
Entre le simple régime alimentaire, les croyances de grand-mère, et le quasi "clonage" humain, il y a tout de même une énorme différence! Que le bébé soit fille ou garçon, un enfant est un heureux événement. N’oublions pas que c’est un don du ciel !



Quel régime ?

Régime fille : laitages, eaux minérales (sans trop de sodium), poissons frais, jaunes d’œufs, légumes verts, pâtes, riz, semoule, framboises, fraises, kiwis, agrumes, raisin et de la viande en quantité raisonnable.
Régime garçon :  poissons salés ou fumés, viande, charcuterie, pommes de terre, lentilles, haricots blancs, avocats, bananes, pommes, poires, abricots, fruits secs et eaux minérales riches en calcium et en sodium.

Une question de chromosomes

Un garçon porte des chromosomes XY, une fille XX. Lors de la fécondation, ce sont les cellules sexuelles du père qui portent les chromosomes liés au sexe du bébé. L’ovule de la femme ne fait que recevoir les chromosomes propulsés par le père. Au moment de l’ovulation ou un à deux jours après, les spermatozoïdes porteurs de chromosomes Y (garçons) seraient favorisés, alors que ceux porteurs de chromosomes X (filles) auraient plus de chance 2 à 5 jours avant l’ovulation. Il s’agit donc de favoriser la copulation durant les jours précis selon le sexe du bébé désiré… Cette méthode exige une connaissance de la date d’ovulation : des tests étalés sur plusieurs cycles sont nécessaires en mesurant la température corporelle qui semble augmenter légèrement lors de l’ovulation. Il devient possible de calculer approximativement la date d’ovulation du prochain cycle. Mais il faut d’abord que les cycles soient parfaitement réguliers. Mais la seule méthode infaillible reste la fécondation in vitro. Une cellule de l’embryon est examinée. On n’implante dans l’utérus que les embryons portant le chromosome du sexe choisi. Ce procédé, est pratiqué aux Etats-Unis, en Chine, en Inde…

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