Cancer du sein
Toutes les femmes sont
concernées par le cancer du sein. Le cancer du sein est le cancer plus fréquent
chez la femme. Une femme sur 8 est actuellement touchée par le cancer du sein
et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d'ici vingt ans. Le cancer du sein
se développe dans les trois quarts des cas chez les femmes de plus de 50 ans.
Il est la principale cause de mortalité chez la femme entre 35 et 65 ans. La
mortalité décroit de 1,3% en moyenne par an.
Définition
Le cancer du sein est le
cancer dont le diagnostic est le plus fréquent chez les femmes dans le monde.
Sa présence augmente avec l'âge, mais il peut aussi toucher des femmes jeunes
puisqu'un quart des cas sont diagnostiqués avant l'âge de 50 ans. Le cancer du
sein se développe à partir des cellules de la glande mammaire : on parle d'adénocarcinome. Il est influencé par les hormones féminines et survient plus
volontiers chez des femmes ayant eu une puberté précoce ou une ménopause tardive, les femmes n'ayant pas eu d'enfant ou prenant un traitement hormonal substitutif. Une part génétique est également en cause, ce qui explique
les risques augmentés lorsqu'un cancer du sein a déjà touché un membre de la
famille. Le développement du dépistage organisé du cancer du sein permet de
diagnostiquer de façon plus précoce les cancers, et d'en permettre une prise en
charge rapide avec amélioration de la survie. A noter que le cancer du sein
peut également toucher l'homme.
Statistiques
Deux cancers du sein sur 3 se déclarent après la
ménopause. Le cancer du sein se déclare de plus en plus jeune : 7% des femmes
touchées ont moins de 40 ans, alors que ce chiffre était de 5,6% en 2002
(Société française de sénologie et de pathologie mammaire, octobre 2010). Une
femme meurt d'un cancer du sein environ toutes les 53 minutes. Un cancer du
sein détecté à un stade précoce est plus simple à traiter et comporte moins de
risques de séquelles. Il
permet de diminuer la mortalité de 25%.
La moitié des cancers sont décelés alors même qu'ils mesurent moins de 2 cm. Chaque année dans le monde, environ un million de cancers du sein sont diagnostiqués et 400000 femmes en décèdent. L'augmentation du nombre de cas touche surtout les femmes ménopausées, mais aussi et de plus en plus fréquemment, les femmes plus jeunes, c'est-à-dire âgée de 40 à 45 ans. Le cancer du sein reste au 1èr rang des cancers en terme de fréquence (33,5% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer) et 75% des cancers du sein se déclarent après 50 ans.
La moitié des cancers sont décelés alors même qu'ils mesurent moins de 2 cm. Chaque année dans le monde, environ un million de cancers du sein sont diagnostiqués et 400000 femmes en décèdent. L'augmentation du nombre de cas touche surtout les femmes ménopausées, mais aussi et de plus en plus fréquemment, les femmes plus jeunes, c'est-à-dire âgée de 40 à 45 ans. Le cancer du sein reste au 1èr rang des cancers en terme de fréquence (33,5% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer) et 75% des cancers du sein se déclarent après 50 ans.
Facteurs de risque
Certains facteurs représentent pour les femmes un
risque de développer un cancer du sein. Rappelons néanmoins qu'une grande
majorité de cancers du sein surviennent chez des femmes ne présentant pas ou
peu de facteurs de risques.
Il existe une prédisposition familiale chez les femmes ayant, dans leur famille proche, plusieurs personnes atteintes d'un cancer du sein. Dans ce cas, une surveillance plus adaptée comprenant par exemple une IRM permettant de déceler une tumeur plus précocement est conseillée. La présence de certains gènes offre des prédispositions à l'apparition d'un cancer du sein. Les femmes présentant une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 sont soumises à un risque de développer un cancer du sein (pouvant atteindre 80%), alors qu'il est seulement de 10% dans la population. Elles peuvent également développer un cancer du sein plus tôt, aux alentours de 40 - 45 ans.
Une première grossesse tardive survenant après 35 ans est un facteur de risque important pour le cancer du sein. L'absence de grossesse représente un facteur de risque. Les premières règles précoces avant l'âge de 12 ans le sont également.
Le risque s’accroît avec l'âge, notamment à partir de 50 ans.
Une ménopause tardive survenant après 55 ans est également un facteur de risque.
La consommation d'alcool régulière, c'est-à-dire le fait de boire deux ou trois verres de vin par semaine, double le risque de cancer du sein après la ménopause. Certaines études semblent montrer que le tabagisme augmente le risque de cancer du sein, surtout si le tabagisme a débuté précocement et avant la première grossesse. L'obésité augmente le risque de survenue d'un cancer du sein, notamment après la ménopause.
L'absence d'activité physique régulière, de l'ordre de 30 minutes chaque jour environ, pourtant recommandée par tous les experts, représente un facteur de risque.
Il existe une prédisposition familiale chez les femmes ayant, dans leur famille proche, plusieurs personnes atteintes d'un cancer du sein. Dans ce cas, une surveillance plus adaptée comprenant par exemple une IRM permettant de déceler une tumeur plus précocement est conseillée. La présence de certains gènes offre des prédispositions à l'apparition d'un cancer du sein. Les femmes présentant une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 sont soumises à un risque de développer un cancer du sein (pouvant atteindre 80%), alors qu'il est seulement de 10% dans la population. Elles peuvent également développer un cancer du sein plus tôt, aux alentours de 40 - 45 ans.
Une première grossesse tardive survenant après 35 ans est un facteur de risque important pour le cancer du sein. L'absence de grossesse représente un facteur de risque. Les premières règles précoces avant l'âge de 12 ans le sont également.
Le risque s’accroît avec l'âge, notamment à partir de 50 ans.
Une ménopause tardive survenant après 55 ans est également un facteur de risque.
La consommation d'alcool régulière, c'est-à-dire le fait de boire deux ou trois verres de vin par semaine, double le risque de cancer du sein après la ménopause. Certaines études semblent montrer que le tabagisme augmente le risque de cancer du sein, surtout si le tabagisme a débuté précocement et avant la première grossesse. L'obésité augmente le risque de survenue d'un cancer du sein, notamment après la ménopause.
L'absence d'activité physique régulière, de l'ordre de 30 minutes chaque jour environ, pourtant recommandée par tous les experts, représente un facteur de risque.
Symptômes
Le premier symptôme du cancer du
sein est la présence d'une boule au niveau du sein, correspondant à la tumeur.
Elle peut également s'accompagner de ganglions durs
au niveau de l'aisselle (ganglions axillaires)
correspondant à une propagation du cancer, ainsi qu'à des modifications
cutanées au niveau du sein et du mamelon (peau
d'aspect capitonné et un mamelon qui entre au lieu de sortir). Le sein peut
progressivement se déformer et s'ulcérer, ce qui se traduit parfois par un
écoulement du mamelon, d'un seul côté. Si le cancer est diagnostiqué
tardivement, la tumeur peut se propager et déclencher d'autres symptômes tels
que des nausées, des
vomissements, une perte de poids,
une jaunisses, des douleurs osseuses ou
encore des céphalées,
un essoufflement ou
une toux.
En 2008, le cancer du sein
a entraîné 11.300 décès alors que 17.000 femmes décédaient du cancer du sein 10
ans auparavant. La très grande majorité des femmes guérissent du cancer du
sein. Le taux de survie à 10 ans est désormais de 75%.
Facteurs de risque
Les facteurs de risque sont notamment l'absence
de grossesse ou
une première grossesse après 35 ans, des premières règles précoces avant l'âge
de 12 ans, une ménopause tardive survenant
après 55 ans. Le risque s'accroît avec l'âge. Boire deux à trois verres de vin
multiplie par deux le risque de cancer du sein après la ménopause. La présence
de certains gènes prédisposent à l'apparition d'un cancer du sein. Les femmes
présentant une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 ont un risque de développer
un cancer du sein qui peut atteindre plus de 80%, alors qu'il n'est que de 10%
dans la population. D'autre part, elles peuvent développer un cancer du sein
plus précocement, vers l'âge de 40 à 45 ans. Une consultation d'oncogénétique
permet de déceler une prédisposition familiale chez les femmes qui ont
plusieurs personnes atteintes d'un cancer du sein dans leur famille proche.
Dans ce cas, une surveillance plus adaptée comprenant une IRM par
exemple, permettant de déceler une tumeur plus précocement est recommandée. Le
cancer du sein se manifeste généralement par la présence d'une boule dans le
sein. Chez certaines patientes, il peut se signaler par un écoulement du
mamelon, une présence de plaques rouges sur le sein, de crevasses, des
plis anormaux ou d'une peau qui pèle. Une
proportion importante de patientes ne présente pas de signes, mais uniquement
des anomalies visibles sur une mammographie.
Lorsqu'une anomalie est décelée, une mammographie, une échographie et/ou
une cytoponction
pourront être réalisées afin de déterminer la
nécessité de surveiller la lésion, ou
de décider d'un prélèvement de la tumeur.
Diagnostic
Le diagnostic clinique se fait par une palpation du sein, le
but étant de repérer une masse anormale, mais aussi par la recherche de
ganglions. Le médecin procédera ensuite à une mammographie bilatérale, radiographie des deux seins, pour voir l'aspect de la masse. Une
échographie peut être une alternative, particulièrement chez les femmes jeunes,
dont les seins sont plus denses. La plupart du temps, une ponction de la masse
est nécessaire. Le prélèvement sera ensuite analysé. Après confirmation de la
nature cancéreuse de la lésion, un bilan d'extension est réalisé, c'est-à-dire
un ensemble d'examens dont le but est de rechercher l'éventuelle extension du
cancer à d'autres organes.
Mammographie
La mammographie est un
examen indolore et rapide, durant environ 15 minutes. Elle permet de détecter
une anomalie et d'établir un diagnostic précis. Elle est réalisée systématiquement
chez les femmes de plus de 50 ans dans le cadre d'un suivi permettant de
détecter une tumeur débutante de petite taille, invisible et non palpable, afin
de mettre en place rapidement un traitement permettant d'optimiser les chances
de guérison. Le radiologue délivre dans la journée les premières
interprétations et les résultats sont envoyés au médecin traitant. Si une anomalie est détectée, d'autres examens radiologiques peuvent être immédiatement pratiqués par le radiologue,
comme une échographie par exemple.
Signalez au radiologue, si vous portez des prothèses
mammaires, si vous prenez des médicaments hormonaux ou si vous avez
subi des interventions
chirurgicales.
Echographie
L'échographie n'est
pas un examen de dépistage du
cancer du sein de première intention. Il peut être conseillé après une
mammographie afin d'analyser une lésion détectée ou lorsqu'une masse a été
découverte lors de la palpation et qu'elle n'a pas été localisée sur la
mammographie.
Biopsie
Elle consiste à prélever un fragment du tissu suspect
pour l'examiner au microscope. La biopsie peut
être effectuée sous anesthésie locale, à
l'aide par exemple d'une fine aiguille au cours d'une cytoponction ou au bloc opératoire,
sous anesthésie générale, au
cours de l'intervention sur la tumeur. Si cette option est retenue, celle-ci peut
être réalisée au cours d'une biopsie, ou bien consister en une tumorectomie. Le
diagnostic est réalisé via un examen au microscope du morceau de tumeur
prélevé.
Bilan d'extension
Ce bilan permet de déterminer l'étendue du cancer et
de vérifier l'absence de métastase. Le
bilan dépendra des manifestations et des résultats du prélèvement de la tumeur.
Il comprendra en général au minimum une radiographie de thorax,
une échographie
abdominale, une prise de sang et
une scintigraphie des os.
Dépistage
Un cancer du sein
détecté tôt est plus simple à traiter et comporte moins de risques de
séquelles. Lorsqu'il est détecté à un stade précoce, il se soigne mieux et
permet une diminution de la mortalité de 25%. La moitié des cancers sont
détectés à une taille de moins de 2 cm. Lorsque la taille de la tumeur reste
inférieure à 1 cm et qu'aucun envahissement ganglionnaire n'a été constaté, les
chances de survie à 5 ans sont au moins de 90%. En France, le cancer du sein
constitue le premier cancer chez la femme. Pour répondre à ce problème de santé
publique, depuis 2004 un dépistage gratuit par mammographie est organisé sur
l'ensemble du territoire français. Le taux de participation au programme
de dépistage du cancer
du sein a fortement progressé au cours de ces dernières
années. En 2003, il était de 33%, en 2005 de 45% et en 2006 de 49%. Les
pouvoirs publics souhaitent généraliser le dépistage du cancer du sein à 70%
des femmes âgées de 50 à 74 ans, chiffre qui permettrait de réduire de près
d'un tiers la mortalité.
Les arguments de l'Institut national du cancer pour effectuer un dépistage du cancer du sein sont les suivants : Près de 3 000 femmes pourraient être sauvées chaque année si 70% femmes de 50 à 74 ans réalisaient tous les 2 ans une mammographie dans le cadre de dépistage organisé. Choisir ce dépistage organisé permet de bénéficier d'un dispositif dans lequel un deuxième radiologue examine la mammographie. 7% des cancers non décelés lors d'une première lecture sont repérés grâce à une seconde lecture d'un autre praticien. Il faut environ une durée de 5 ans pour qu'une tumeur du sein atteigne une taille d'un 1 mm, deux ans de plus pour atteindre une taille de 5 mm et encore une ou deux années pour mesurer 2 cm, taille suffisante pour pouvoir être détectée à la palpation. La prise en charge de la mammographie est de 100% dans le cadre du dépistage organisé.
Une lettre est envoyée tous les 2 ans aux femmes âgées de 50 à 74 ans par la structure chargée d'organiser le dépistage. Prendre ensuite rendez-vous avec le radiologue que vous choisissez dans la liste des cabinets agréés : le radiologue habituel figure très souvent, dans plus de 85% des cas, dans cette liste de praticiens répondant aux critères de qualité du dépistage organisé. Les radiologues participant à ce dépistage doivent effectuer au minimum 500 mammographies par an et utiliser un matériel répondant à des normes de qualité très rigoureuses. La réalisation d'une mammographie comporte deux radiographies par sein. Si une anomalie est décelée, le radiologue peut proposer des examens complémentaires. S'il n'a décelé aucune anomalie, la mammographie est systématiquement vérifiée par un autre radiologue. Dans un délai de quinze jours environ, la patiente est informée du résultat de la seconde lecture. Il est nécessaire de garder les clichés qui sont rendus après le dépistage afin de les rapporter lors du prochain rendez vous. Le diagnostic de cancer est effectué chez environ 6 femmes sur 1000 qui ont participé au dépistage, soit 0,6% d'entre elles,
Contactez la caisse d'assurance maladie ou la structure chargée d'organiser le dépistage dans votre département, si vous avez plus de 50 ans et que vous n'avez pas reçu de courrier.
Une petite proportion de femmes présente des anomalies constatées lors de la mammographie. Cela ne signifie pas forcément qu'il s'agit d'un cancer. Dans ce cas, d'autres examens, échographie par exemple seront immédiatement effectués par le radiologue. Ces examens ne sont pas pris en charge à 100% dans le cadre du dépistage, mais ils sont remboursés par la caisse d'assurance maladie dans les conditions habituelles. Pour en savoir plus et avoir la liste des centres participant au dépistage, consultez le site de l'Inca
Les centres de sénologie regroupent tous les professionnels intervenant dans la prise en charge du cancer du sein. Ces structures, présentes dans les centres de lutte contre le cancer, permettent d'effectuer en une journée la grande majorité des examens nécessaires et d'obtenir un diagnostic précis en quelques jours. Ces structures permettent de réaliser des biopsies et évitent une hospitalisation, permettant d'améliorer le confort des malades et de générer moins de stress.
Les arguments de l'Institut national du cancer pour effectuer un dépistage du cancer du sein sont les suivants : Près de 3 000 femmes pourraient être sauvées chaque année si 70% femmes de 50 à 74 ans réalisaient tous les 2 ans une mammographie dans le cadre de dépistage organisé. Choisir ce dépistage organisé permet de bénéficier d'un dispositif dans lequel un deuxième radiologue examine la mammographie. 7% des cancers non décelés lors d'une première lecture sont repérés grâce à une seconde lecture d'un autre praticien. Il faut environ une durée de 5 ans pour qu'une tumeur du sein atteigne une taille d'un 1 mm, deux ans de plus pour atteindre une taille de 5 mm et encore une ou deux années pour mesurer 2 cm, taille suffisante pour pouvoir être détectée à la palpation. La prise en charge de la mammographie est de 100% dans le cadre du dépistage organisé.
Une lettre est envoyée tous les 2 ans aux femmes âgées de 50 à 74 ans par la structure chargée d'organiser le dépistage. Prendre ensuite rendez-vous avec le radiologue que vous choisissez dans la liste des cabinets agréés : le radiologue habituel figure très souvent, dans plus de 85% des cas, dans cette liste de praticiens répondant aux critères de qualité du dépistage organisé. Les radiologues participant à ce dépistage doivent effectuer au minimum 500 mammographies par an et utiliser un matériel répondant à des normes de qualité très rigoureuses. La réalisation d'une mammographie comporte deux radiographies par sein. Si une anomalie est décelée, le radiologue peut proposer des examens complémentaires. S'il n'a décelé aucune anomalie, la mammographie est systématiquement vérifiée par un autre radiologue. Dans un délai de quinze jours environ, la patiente est informée du résultat de la seconde lecture. Il est nécessaire de garder les clichés qui sont rendus après le dépistage afin de les rapporter lors du prochain rendez vous. Le diagnostic de cancer est effectué chez environ 6 femmes sur 1000 qui ont participé au dépistage, soit 0,6% d'entre elles,
Contactez la caisse d'assurance maladie ou la structure chargée d'organiser le dépistage dans votre département, si vous avez plus de 50 ans et que vous n'avez pas reçu de courrier.
Une petite proportion de femmes présente des anomalies constatées lors de la mammographie. Cela ne signifie pas forcément qu'il s'agit d'un cancer. Dans ce cas, d'autres examens, échographie par exemple seront immédiatement effectués par le radiologue. Ces examens ne sont pas pris en charge à 100% dans le cadre du dépistage, mais ils sont remboursés par la caisse d'assurance maladie dans les conditions habituelles. Pour en savoir plus et avoir la liste des centres participant au dépistage, consultez le site de l'Inca
Les centres de sénologie regroupent tous les professionnels intervenant dans la prise en charge du cancer du sein. Ces structures, présentes dans les centres de lutte contre le cancer, permettent d'effectuer en une journée la grande majorité des examens nécessaires et d'obtenir un diagnostic précis en quelques jours. Ces structures permettent de réaliser des biopsies et évitent une hospitalisation, permettant d'améliorer le confort des malades et de générer moins de stress.
Palpation des seins
La palpation est l'examen indispensable et
important, il ne permet malheureusement que de détecter les tumeurs visibles et
palpables. Un cancer du sein peut évoluer de nombreuses années sans entraîner
la moindre manifestation, ni douleur et ni grosseur.
La prise de conscience des femmes à surveiller leurs seins en pratiquant l'auto palpation permet un dépistage précoce de la maladie. L'autopalpation est un geste qu'il est conseillé d'effectuer tous les mois après les règles, afin de repérer une éventuelle grosseur du sein. Se mettre debout devant un miroir, inspectez les 2 seins et vérifiez l'absence d'écoulement d'un mamelon, de crevasses, de plis anormaux ou d'une peau qui pèle. Puis lever un des 2 bras, puis avec les 3 doigts de l'autre main, palpez le sein du côté du bras levé : débutez par la partie externe, les doigts à plat, en effectuant de petits cercles. Il faut rechercher toute sensation de boule, de fossette sur la peau, ou de grosseur. Palper également le mamelon et la zone entre le sein et l'aisselle et presser le mamelon et vérifiez qu'aucun écoulement ne se produise.
IRM
La prise de conscience des femmes à surveiller leurs seins en pratiquant l'auto palpation permet un dépistage précoce de la maladie. L'autopalpation est un geste qu'il est conseillé d'effectuer tous les mois après les règles, afin de repérer une éventuelle grosseur du sein. Se mettre debout devant un miroir, inspectez les 2 seins et vérifiez l'absence d'écoulement d'un mamelon, de crevasses, de plis anormaux ou d'une peau qui pèle. Puis lever un des 2 bras, puis avec les 3 doigts de l'autre main, palpez le sein du côté du bras levé : débutez par la partie externe, les doigts à plat, en effectuant de petits cercles. Il faut rechercher toute sensation de boule, de fossette sur la peau, ou de grosseur. Palper également le mamelon et la zone entre le sein et l'aisselle et presser le mamelon et vérifiez qu'aucun écoulement ne se produise.
IRM
Plusieurs études présentées au cours du congrès annuel
de la Société américaine d'oncologie
clinique, qui s'est déroulé du 1èr au 5 juin 2007 à
Chicago démontrent que l'IRM est l'examen le plus performant pour la détection
des tumeurs de petite taille ne pouvant être décelées par la mammographie. Des
experts recommandent la réalisation annuelle d'une IRM chez les femmes à
"haut risque, celles qui ont des antécédents familiaux ou présentant une
anomalie génétique, soit environ 4000 femmes en France."
La mammographie reste le premier examen de dépistage du cancer du sein ; si
l'examen le plus performant pour détecter un cancer du sein débutant est l'IRM,
il n'est pas possible de recommander sa généralisation car les procédures de
cet examen ne sont pas encore standardisées et ne font pas l'objet d'un
contrôle de qualité tel qu'il l'est effectué aujourd'hui pour la mammographie.
Il n'est pas question d'interrompre le dépistage par mammographie qui sauve
des milliers de femmes chaque année au profit de l'IRM.
Les autres indications de l'IRM :
·
Rechercher d'autres lésions dans le même
sein ou un autre cancer dans l'autre sein
·
Évaluer et surveiller l'évolution d'un
cancer au cours d'un traitement..
Traitement
La grande majorité des cancers du sein peut aboutir à
une guérison. Sur les 52 000 nouveaux cas de cancer du sein dépistés chaque
année en France, 84% sont en vie cinq ans après le diagnostic. Le traitement du
cancer dépendra du stade de la tumeur, déterminé selon la taille de celle-ci et
des résultats du bilan d'extension, en fonction du nombre et de la localisation
des autres organes touchés. En général, la solution privilégiée est l'ablation
de la tumeur si le stade n'est pas trop avancé. Suivant la taille, le
chirurgien peut procéder à l'ablation uniquement de la tumeur, appelée
tumorectomie, jusqu'à l'ablation totale du sein, une mastectomie. Celui-ci
pourra d'ailleurs être reconstruit chirurgicalement à distance pour pallier le
déficit esthétique. Les ganglions situés à proximité subiront un curage.
Une radiothérapie voire
une chimiothérapie peut
également être associée. Dans certains cas, un traitement à base d'hormones
diminuera la fréquence des récidives.
Les choix des techniques dépendent des caractéristiques de la tumeur. La chirurgie est de plus en plus performante et moins mutilante.
Les choix des techniques dépendent des caractéristiques de la tumeur. La chirurgie est de plus en plus performante et moins mutilante.
Tumorectomie
La tumorectomie, chirurgie conservatrice, permet
d'enlever une tumeur d'une taille habituellement inférieure à 3 cm et de
conserver le sein.
Mastectomie
La mastectomie retire le sein avec la tumeur, pour des
tumeurs plus volumineuses ou s'il existe plusieurs tumeurs dans le sein.
L'ablation d'une partie de la chaîne ganglionnaire située dans l'aisselle près du sein atteint n'est plus réalisée systématiquement. Au cours de l'intervention, avant l'ablation de la tumeur, 1 ou 2 ganglions en moyenne sont retirés au moyen d'une petite incision, puis analysés au cours de l'intervention, afin d''évaluer ou non l'intérêt de retirer toute la chaîne ganglionnaire.
L'ablation d'une partie de la chaîne ganglionnaire située dans l'aisselle près du sein atteint n'est plus réalisée systématiquement. Au cours de l'intervention, avant l'ablation de la tumeur, 1 ou 2 ganglions en moyenne sont retirés au moyen d'une petite incision, puis analysés au cours de l'intervention, afin d''évaluer ou non l'intérêt de retirer toute la chaîne ganglionnaire.
·
Si le ganglion ne comporte aucune
anomalie, aucun autre ganglion ne sera enlevé.
·
Si des cellules cancéreuses
sont présentes, le chirurgien effectue l'ablation d'une partie de la chaîne
ganglionnaire située dans l'aisselle du côté du sein atteint.
La rééducation et les exercices physiques sont des étapes cruciales. Ils peuvent aider à redonner de la souplesse au bras ainsi qu'à l'épaule situés du côté de l'intervention et également à atténuer les douleurs post-opératoires.
Ces exercices participent à la prise en charge de la patiente et lui offrent des possibilités de dialogue et d'évacuation de ses angoisses. Évitez des charges trop lourdes à porter ou des travaux qui durent pendant plusieurs semaines.
Portez des vêtements amples et évitez d'appliquer des produits irritants. Évitez une exposition solaire et bien entendu le tabac. Ne buvez pas trop d'alcool.
Radiothérapie
La radiothérapie du sein permet d'obtenir une
consolidation de l'effet de la chirurgie. Ce traitement s'applique sur le sein
concerné, si celui-ci n'a pas été enlevé et permet de détruire les cellules
cancéreuses grâce aux irradiations délivrées.
Il s'effectue en général sur une durée de 5 à 6 semaines et ne nécessite pas
d'hospitalisation.
Chimiothérapie
Une chimiothérapie est souvent réalisée dans le cadre
du cancer du sein. Ses objectifs dépendent de l'extension de la tumeur. La
chimiothérapie qui permet la diffusion de médicaments destinés à détruire les
cellules tumorales, est réalisée le plus souvent avant l'opération
chirurgicale. Ce traitement n'est pas proposé lorsque par exemple la tumeur mesure
moins d'un centimètre et que les ganglions
sentinelles, situées proches de la tumeur ne sont pas
atteints.
Hormonothérapie
Ce traitement qui consiste à délivrer des molécules
qui bloquent les effets des œstrogènes sur
la croissance des cellules cancéreuses. Ces produits sont proposés chez les
femmes présentant un cancer hormone dépendant du sein qui possède des
récepteurs pour les œstrogènes.
Surveillance
La surveillance a pour but de détecter précocement
d'éventuelles rechutes, mais aussi de dépister un nouveau cancer. Des
mammographies seront réalisées régulièrement.
Reconstruction mammaire
La chirurgie plastique et
reconstructrice, de plus en plus souvent conseillée après l'ablation d'une
tumeur, permet d'offrir aux patientes une aide considérable en retrouvant une
poitrine proche de celle qu'elles avaient avant l'intervention. De plus en plus
de services de cancérologie intègrent dans leur équipe un chirurgien plasticien
afin de conseiller aux patientes une reconstruction
mammaire dans les meilleures conditions. Le cancérologue et
le chirurgien plasticien collaborent ensembles à cette étape importante pour la
femme.
Retrouver les formes de son corps demeure une étape importante pour la malade et participe à son amélioration psychologique. La reconstruction mammaire consiste à reconstruire le galbe du sein en implantant une prothèse de sérum physiologique ou en gel de silicone. Une petite intervention sur l'autre sein est souvent effectuée pour des raisons de symétrie. Le chirurgien conseillera la patiente en fonction du type d'intervention effectuée, du traitement post-opératoire, de l'état de la peau et des muscles... N'hésitez à lui demander de vous montrer des photos de reconstructions mammaires qu'il a déjà effectuées.
La reconstruction mammaire est parfois effectuée en même temps que l'ablation du sein ou pratiquée après la fin d'une chimiothérapie. Un délai est parfois indispensable après l'ablation du sein. La reconstruction mammaire peut se dérouler en plusieurs étapes et nécessiter plusieurs mois, et parfois même près d'un an pour être complète et satisfaisante. La reconstruction mammaire n'a aucune incidence sur la maladie cancéreuse et ne compromet pas les chances de guérison et ne gêne la surveillance ultérieure. Cette intervention peut aussi être pratiquée après une tumorectomie.
Un sein reconstruit diminue les sensations tactiles au niveau du mamelon.
Retrouver les formes de son corps demeure une étape importante pour la malade et participe à son amélioration psychologique. La reconstruction mammaire consiste à reconstruire le galbe du sein en implantant une prothèse de sérum physiologique ou en gel de silicone. Une petite intervention sur l'autre sein est souvent effectuée pour des raisons de symétrie. Le chirurgien conseillera la patiente en fonction du type d'intervention effectuée, du traitement post-opératoire, de l'état de la peau et des muscles... N'hésitez à lui demander de vous montrer des photos de reconstructions mammaires qu'il a déjà effectuées.
La reconstruction mammaire est parfois effectuée en même temps que l'ablation du sein ou pratiquée après la fin d'une chimiothérapie. Un délai est parfois indispensable après l'ablation du sein. La reconstruction mammaire peut se dérouler en plusieurs étapes et nécessiter plusieurs mois, et parfois même près d'un an pour être complète et satisfaisante. La reconstruction mammaire n'a aucune incidence sur la maladie cancéreuse et ne compromet pas les chances de guérison et ne gêne la surveillance ultérieure. Cette intervention peut aussi être pratiquée après une tumorectomie.
Un sein reconstruit diminue les sensations tactiles au niveau du mamelon.
Prothèses, foulards,
perruques
Plusieurs accessoires peuvent aider, pour les personnes
qui le souhaitent, à couvrir ou à masquer la perte de cheveux :
foulard, turban, chapeau ou bien encore perruque.
Les perruques : L'Institut national du cancer, l'Inca, a établi en concertation avec les professionnels, une charte des droits du client et des devoirs du vendeur de perruques. Les magasins qui y souscrivent s'engagent à respecter une démarche qualité tant au niveau de l'accueil, que de la présentation des produits et du service après-vente. Vous trouverez sur le site de l'INCA, la liste des vendeurs ayant adhéré à la Charte, département par département.
Les prothèses mammaires externes permettent de retrouver une silhouette féminine et à rétablir un équilibre statique. Elles sont vendues chez les orthopédistes, les pharmaciens-orthopédistes et certaines lingeries corseterie. Il existe des prothèses qui se glissent dans le soutient gorge et d'autres, les prothèses solidaires, sont adhésives ou adhérentes à la peau. Les prothèses sont prises en charge par la caisse d'assurance maladie à hauteur d'une certaine somme sur présentation d'une ordonnance délivrée par le médecin traitant. Renseignez-vous auprès de votre caisse d'assurance maladie. Une mutuelle peut également prendre en charge le complément, en partie ou totalement. Les personnes affiliées à la Couverture Maladie Universelle, CMU, à l'Aide Médicale d'État (AME) peuvent bénéficient du tiers payant. Il leur est conseillé de prendre un avis auprès de leur caisse d'assurance maladie.
Les perruques : L'Institut national du cancer, l'Inca, a établi en concertation avec les professionnels, une charte des droits du client et des devoirs du vendeur de perruques. Les magasins qui y souscrivent s'engagent à respecter une démarche qualité tant au niveau de l'accueil, que de la présentation des produits et du service après-vente. Vous trouverez sur le site de l'INCA, la liste des vendeurs ayant adhéré à la Charte, département par département.
Les prothèses mammaires externes permettent de retrouver une silhouette féminine et à rétablir un équilibre statique. Elles sont vendues chez les orthopédistes, les pharmaciens-orthopédistes et certaines lingeries corseterie. Il existe des prothèses qui se glissent dans le soutient gorge et d'autres, les prothèses solidaires, sont adhésives ou adhérentes à la peau. Les prothèses sont prises en charge par la caisse d'assurance maladie à hauteur d'une certaine somme sur présentation d'une ordonnance délivrée par le médecin traitant. Renseignez-vous auprès de votre caisse d'assurance maladie. Une mutuelle peut également prendre en charge le complément, en partie ou totalement. Les personnes affiliées à la Couverture Maladie Universelle, CMU, à l'Aide Médicale d'État (AME) peuvent bénéficient du tiers payant. Il leur est conseillé de prendre un avis auprès de leur caisse d'assurance maladie.
Il est important de se renseigner avant de se rendre dans un magasin, car
tous ne permettent pas de bénéficier de la prise en charge de la Sécurité sociale ni
du tiers payant.
Les infirmières et les assistantes sociales du service où vous êtes prise en charge connaissent souvent les différentes possibilités d'aides ou de prêts. Les services hospitaliers disposent d'ailleurs parfois de perruques ou accessoires donnés par d'anciennes patientes. Certaines associations offrent aussi des aides financières ou redistribuent des perruques.
Chances de survie
Le cancer du sein est le plus
fréquent des cancers chez la femme : il touche une femme sur 8. Les chances de
survie à 5 ans sont de 75%. Cependant, ce chiffre varie en fonction de l'âge de
la patiente car chez les femmes jeunes (un tiers des patientes), le risque de
récidive est plus élevé. De plus, le cancer est généralement plus agressif.
Comme pour tous les cancers, un dépistage précoce augmente les chances de
survie. Le cancer du sein reste la cause principale de mortalité chez les
femmes de 35 à 65 ans.
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