Affaire Grégory : trois interpellations dans les Vosges

By Unknown - juin 14, 2017

Trois membres de la famille Villemin ont été interpellées, 32 ans après la disparition du petit Grégory Villemin, retrouvé mort dans une rivière en 1984. Deux d'entre eux, septuagénaires, sont soupçonnés notamment de complicité d'assassinat.




Coup de théâtre dans l'enquête sur le meurtre du petit Grégory. Les gendarmes de la section de recherche de Dijon ont procédé dans la matinée du mercredi 14 juin à trois interpellations sur commission rogatoire dans le département des Vosges, d'après le procureur général de la cour d'appel de Dijon. Selon une source proche du dossier, il s'agirait de trois membres de la famille Villemin.
Le cadavre du petit Grégory Villemin avait été retrouvé au soir du 16 octobre 1984, pieds et poings liés dans les eaux froides de la Vologne. Cette découverte avait marqué le début d'une des grandes affaires criminelles non résolues du XXe siècle.
Parmi les personnes interpellées figurent l'oncle et la tante de Jean-Marie Villemin – le père du petit Grégory – mi en garde à vue, ainsi qu'une la belle-sœur. La grand-mère du petit garçon, Monique Villemin, est également actuellement entendue mais en audition libre, son état de santé ne permettant pas d'être placée en garde à vue.
"Je confirme ces informations.Ça bouge beaucoup [dans le dossier]", a affirmé à Reuters Me Thierry Moser, avocat des époux Villemin, joint au téléphone alors qu’il arrivait au palais de justice de Dijon où le dossier est toujours ouvert.
Deux septuagénaires souçonnés de complicité d'assassinat
L'oncle et la tante, qui figurent depuis longtemps dans le dossier, sont soupçonnés de complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime, précise L’Est Républicain.
Bernard Laroche, un parent, avait été mis en examen pour le meurtre, puis libéré, en raison d'erreurs de procédure notamment. Il a été abattu par le père de l'enfant avant que la mère, Christine Villemin, soit elle-même poursuivie. La cour d'appel de Dijon l'a finalement innocentée en 1993.
Le dossier de cette affaire emblématique a déjà été rouvert par deux fois, en 2008 et en 2010, pour réaliser des analyses ADN de pièce du dossier, expertises qui n’ont pas abouti mais ont permis de maintenir le dossier ouvert.

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